Pour le chevalier médiéval, l’utilisation de l’épée était un véritable symbole. Chaque chevalier disposant de sa propre épée, et chacun pouvait la personnaliser et la nommer à sa guise. Généralement, cette arme se caractérisait par une lame et une poignée en forme de croix. Il faut cependant savoir que le chevalier possédait de nombreux types d’épées tout au long de ses expéditions. Découvrons donc ces différentes épées utilisées dans les champs de bataille.

L’épée bâtarde

En tant qu’épée de chevalier, l’épée bâtarde était l’arme la plus courante et donc la plus utilisée lors des combats. Elle était également connue sous le nom de main et demie. Il s’agit d’une épée droite avec un double tranchant. Sa longueur pouvait varier de 100 à 120 cm et son poids de 1200 à 2000 g. Avec ces caractéristiques, il était donc plus facile pour les chevaliers de manipuler leurs épées avec agilité.

L’épée longue

L’épée longue ou encore appelée, l’épée à deux mains faisait également partie des armes portées par les chevaliers. Elle mesurait 2 mètres voire plus et son poids pouvait atteindre les 4 kg. Son utilisation se faisait à deux mains et ses coups pouvaient affliger de gros dégâts aux adversaires. Toutefois, elle était plus ou moins encombrante à transporter et à utiliser en raison de sa forte imposition.

L’épée Excalibur

Excalibur était l’épée magique qui a été offerte au Roi Arthur. Il s’agit d’une épée très symbolique, faisant référence à la protection, à l’équilibre du monde et à la prospérité. Cette épée est généralement accompagnée de son fourreau. Cette épée magique était réputée pour sa forte résistance et sa capacité à trancher toutes les matières.

L’épée de Lancelot

Lancelot était l’un des chevaliers de la table ronde et il avait également sa propre épée marquante. Cette épée était connue sous le nom d’arondight. Cette épée a d’ailleurs pris un véritable prestige en raison de l’histoire de son maître et de sa bravoure pour honorer son amour pour la reine Guenièvre.

Les particularités de l’épée du chevalier

En tant qu’arme de combat, l’épée du chevalier était à part entière pour chaque combattant. Elle pouvait ainsi reflétée la personnalité de chacun. Elle symbolise également le pouvoir temporel et spirituel et la justice. Elle commençait à avoir une importante signification au fil de son utilisation et ses expériences.

D’un point de vue technique, l’épée du chevalier se compose, d’un pommeau, d’une poignée, d’une garde et d’une lame. Il faut également savoir que chaque partie de cette épée était symbolique. Le pommeau représentait par exemple la force, la poignée véhiculait la sagesse, la garde le courage et la lame représentait la justice. C’est à travers l’épée que les chevaliers pouvaient recevoir l’honneur de chevalerie.

Pour déterminer que l’épée était de grande qualité, elle devait adopter les caractéristiques suivantes : une bonne légèreté, un assemblage fiable, une tranchante résistante et souple et une grande durabilité. Il faut savoir que la fabrication des épées des chevaliers était faite par les forgerons qualifiés sachant maîtriser la technique de la métallurgie. D’ailleurs parmi les noms des épées les plus réputées durant le Moyen Âge, il y eut l’Alpais, l’Ingelrii, le Gislebertus ou encore le Gicelin.